Consensus ou pas !
Consensus ou pas !
M. LEPINE nous a bien reçus le 19 octobre 2010.
Dans une atmosphère détendue, courtoise, nous avons débattu sur les nombreux sujets qui préoccupent les salariés (salaires, mauvaises conditions de travail, stress au travail, problèmes de management, compétences, …). Ainsi, nous avons rappelé à la direction que tous ces maux, dont souffrent les salariés dans leur quotidien, empêchent l’entreprise de fonctionner efficacement et qu’il serait grand temps que celle-ci se saisisse des vrais problèmes afin de rendre cette entreprise pérenne.
Dans ce contexte, nous avons mis le doigt sur le disfonctionnement récurrent qui empêche les salariés de travailler dans de bonnes conditions et l’entreprise d’être plus compétitive : « Le système CPS et ses conséquences économiques et sociales ».
Tel qu’il est utilisé, le système contraint les salariés à travailler sous la pression d’un stress permanent. Ceci est une aberration quand on sait que le dispositif a été conçu pour permettre à chaque salarié de s’épanouir dans son travail, d’être plus efficace notamment grâce au soutien des contremaîtres et des managers qui devraient apporter tout ce dont à besoin un non-cadre pour travailler efficacement. CPS devait créer un cercle vertueux permettant au final des gains de productivité et de meilleurs résultats pour l’entreprise. Force est de constater que cet objectif ne sera jamais atteint tant que le facteur humain ne sera pas mis au cœur du système.
Toutes les entreprises, qui ont su mettre ce système au service de la personne, sont devenues des entreprises rentables, performantes. Il ne faut pas avoir peur de mieux payer ses salariés, de leur donner un bon environnement pour travailler mieux mais pas nécessairement plus, un tel investissement est le gage d’un résultat positif pour tous.
Particulièrement attentif à nos observations sur ces fondamentaux, M. LEPINE a émis un grand intérêt à poursuivre cette discussion lors de nouvelles rencontres (une par trimestre). Il a apprécié que notre organisation syndicale soit à l’initiative de cette rencontre visant à améliorer le dialogue social. Si part ailleurs, il n’a pas souhaité nous faire de propositions sur certaines revendications, nous avons cependant fait deux propositions constructives dans l’intérêt de tous.
- L’intéressement : nous avons démontré que l’entreprise avait 5 bonnes raisons de verser une prime avant la fin de l’année à son personnel :
1. Le versement d’une prime avant la fin de l’année dans le cadre d’un intéressement
est défiscalisée.
2. L’entreprise fera l’économie de 4 millions d’euros correspondant aux charges versées
à l’état dans le cadre de la Précédente condamnation par la justice
sur l’intéressement.
3. Elle permettra à de nombreux salariés, en difficultés financières, de sortir
« la tête de l’eau »,
4. Elle redonnera le moral et de la motivation à ses salariés,
5. Elle ne ternira pas l’image de l’entreprise et montrera un esprit de corps,
d’équipe et d’équité.
- Mutuelle santé : nous avons remis au PDG une proposition de mutuelle pour tous (non-cadres et cadres) qui présente un réel intérêt financier, en terme de cotisations, de remboursements (cotisations moins chères et remboursements plus élevés) mais aussi de coûts pour l’entreprise (moins chère que l’assureur Gras et Savoie)
Par cette rencontre, nous avons démontré à M. LEPINE que la CGT était aussi une organisation responsable, forte de propositions objectives dans l’intérêt de tous, et incontournable puisque nous sommes la première organisation syndicale de l’entreprise. Nous attendons un retour rapide sur ces deux propositions, en espérant que M. LEPINE sache faire le bon choix.
A suivre… !!!
1 – Parce que c’est un enjeu de société ! La retraite est d’abord un espace et un temps de liberté. Elle est fondée depuis toujours contre l’avis du patronat, sur un choix de convertir les progrès du travail en progrès social pour que les salariés puissent profiter de la vie à un moment où ils sont encore en bonne santé.
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