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30 novembre, 2010

Retraites complémentaires La CGT signe la prorogation de l’AGFF

Classé dans : Actualité — cgtcaterpillar @ 19:43

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mardi 30 novembre 2010, par Frédéric Dayan

La CGT a décidé de signer l’accord de prorogation qui permet aux retraités de continuer de percevoir une retraite sans abattement pour la période allant du 1er janvier au 1er juillet 2011.

Dans le même temps, la CGT entend créer les conditions d’un nouvel accord sur les retraites complémentaires avant le 31 mars 2011 qui mette un terme à la baisse de rendement des régimes Arrco et Agirc, et revalorise la valeur de service du point sur la base de l’évolution du salaire moyen.

Elle entend gagner l’alignement par le haut des droits familiaux et conjugaux et renforcer le droit et l’accès à l’action sociale dans une période où le besoin de solidarité n’a jamais été aussi présent.

La négociation qui s’est ouverte le 25 novembre dernier doit se dérouler sous le contrôle des salariés. Leur intervention sera nécessaire pour ne pas subir de nouveaux reculs et obtenir une amélioration significative des droits. L’alignement des régimes complémentaires Arrco et Agirc n’est pas inéluctable. Il revient aux « partenaires sociaux » de créer les condition d’un accord de progrès social.

Montreuil, le 30 novembre 2010

29 novembre, 2010

Fermeture de delphi à Strasbourg : 300 emplois sacrifiés par Général Motors

Classé dans : Actualité — cgtcaterpillar @ 16:37

Fermeture de delphi à Strasbourg : 300 emplois sacrifiés par Général Motors dans Actualité arton1400-749a5

Publié le lundi 29 novembre 2010 dans Secteur automobile

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Jeudi 25 novembre, l’usine Delphi a cessé de fonctionner. Les quelques trois cents salariés ont perdu leur emploi. Quelques uns vont retrouver un autre emploi, d’autres, vont faire des formations plus ou moins bidons à pôle emploi pour en définitive, ne retrouver que des boulots précaires, mal payés.

En 1999, pour des raisons financières et juridiques, ce secteur a été transféré à la société DELPHI, créée de toute pièce par GENERAL MOTORS CORPORATION. Une partie des travailleurs s’est vue du jour au lendemain devenir salariés de Delphi, alors qu’ils travaillaient depuis plusieurs années à GMS.

En 2005, les travailleurs, ayant appris que l’usine avait de forte chance de disparaître, se sont mobilisés. Ils ont fait trois jours de grève en juillet pour obtenir l’assurance que si ils étaient licenciés, ils partiraient avec un peu d’argent. La direction avait alors cédé 55 000€.

Fin 2009, lorsqu’il était évident que GMC allait fermer cette unité de production (comme elle avait déjà fermé deux usines dans la région parisienne), ils ont dû faire à nouveau grève pour être sûr de toucher l’argent promis, car la direction commençait à leurs mettre des bâtons dans les roues.

ILS SE SONT BATTUS COLLECTIVEMENT ET LA DIRECTION A CEDE ! Même si la somme obtenue n’est pas à la hauteur des centaines de millions de profits qu’ils ont fait gagner durant toutes ces années aux actionnaires, les travailleurs de DELPHI ont montré qu’en se battant contre la rapacité de GMC, on pouvait obtenir un peu d’argent, et c’est bien la preuve qu’ils en ont ! Au bout du compte, ils ont obligé Delphi à respecter ses engagements par leur lutte.

LES FINANCIERS SABRENT LE CHAMPAGNE A LA BOURSE DE NEW YORK POUR FETER LE RETOUR DE GMC AVEC 20 MILLIARDS DE DOLLARS D’ACTIONS

« GMC lève 20,1 milliards de dollars pour une mise en bourse record », titrait le journal économique « Les Echos » jeudi 18 novembre 2010. Toute la presse s’enthousiasme de la réussite de ce fleuron de l’automobile américain. Le premier trust américain, au bord de la faillite il y a à peine plus d’un an a fait 5 milliards de dollars de bénéfices entre janvier et octobre 2010.

Des milliers de travailleurs ont été licenciés en Amérique ; 30. 000 licenciés au bas mot ; 14 usines fermées ; des énormes sacrifices ont été imposés aux travailleurs du groupe si bien que de plus en plus de travailleurs perçoivent aujourd’hui un salaire inférieur de moitié de ce qu’ils touchaient. Leur retraite et leur couverture sociale ont été diminuées de moitié et avec le krach de 2008, une partie des retraités qui avaient légitimement cotisés ont perdu leur pension.

L’état américain a apporté 50 milliards de dollars à GMC, prétendument en faillite en 2008. Les responsables du gouvernement américain ont utilisé tout un tas d’astuce pour que GMC ne soit pas obligé de rembourser une grosse part de ce qui était présenté comme prêt. Le gouvernement fédéral a également accordé à GMC, une réduction d’impôts spéciale estimée à 45 millions de dollars. L’état du Michigan, où se trouve le siège de GMC à Detroit a aussi offert des réductions d’impôts, alors que ce même état se dit être à cours d’argent pour payer les salaires et les prestations sociales à ses employés. L’Allemagne, la Belgique, ont également donné des aides substantielles à GMC pour soi-disant sauvegarder les emplois. On a vu ce que cela a donné à Anvers !

En France, le groupe GMC ferme Delphi et met à la porte plus de 300 salariés ! Quant aux salariés de GM Strasbourg, ils devraient se serrer la ceinture : Pas d’augmentation de salaire pendant 2 ans, des RTT supprimées, toujours plus de travail pour chacun alors que les effectifs diminuent.

TOUT CELA POURQUOI ? Pour que les financiers et spéculateurs qui se sont jetés sur les actions de GMC à New York puissent engranger des dividendes de plus en plus juteux. C’est du travail des salariés qu’ils espèrent tirer toujours plus de profits avec ces actions qu’ils ont achetées à 34 dollars en début de journée et qui en quelques heures sont montées à 36 dollars.

Et leurs dévoués serviteurs vont venir expliquer aux salariés : « Qu’il faut travailler à trois là où nous étions quatre » , « Qu’une minute de plus sur le temps de pause c’est inadmissible, c’est du temps de travail en moins, etc. »

27 novembre, 2010

Nos droits CAT

Classé dans : * Nos droits — cgtcaterpillar @ 13:02

Accord convention collective :Juillet 2010

Nos droits CAT dans * Nos droits pdf calendrier CGT

Échirolles La colère des « Cater » revient comme un boomerang

Classé dans : Actualité — cgtcaterpillar @ 12:14

Échirolles La colère des « Cater » revient comme un boomerang dans Actualité humanitefr le 27 NOVEMBRE 2010

Dans les usines de la multinationale, les salariés viennent, malgré des pressions patronales, de conforter la CGT comme syndicat majoritaire. Un résultat qui doit autant à la lutte pour l’emploi qu’à celle pour les retraites. Échirolles et Grenoble (Isère),envoyé spécial.

Ce sont des gars qui ne plient pas, ils l’ont prouvé à maintes reprises l’année dernière. Ils ne rompent pas non plus, ce sont des métallos, ce sont les « Cater » – ceux de la CGT, en tout cas. Pas des gonzes qui aiment prendre la pose, ils ont d’autres choses à faire, toujours pressés, pas simples à arrêter, comme des bulldozers, naturellement. Alors quand, mercredi, ils disent « OK, on la fait, cette photo », cela a du sens, mais lequel ? C’est criant, allez-y, regardez-les bien ! Ce matin, ils se font un malin plaisir à s’afficher ensemble, nombreux – combien ? quinze ou vingt ? – devant l’entrée nord de l’usine Caterpillar d’Échirolles. Les pieds dedans, toutes voiles dehors. « La direction rêvait de ne plus nous avoir dans la boîte, brocarde Lionel Lopes, ouvrier soudeur, 17 ans d’ancienneté. Ils voulaient se débarrasser de la CGT pour se débrouiller, seuls, avec FO… Mais non, on est encore là, plus que jamais même, et au fond, on est loin devant tous les autres ! »

La semaine dernière, à l’occasion des premières élections professionnelles depuis le conflit social, en 2009, contre les 733 licenciements boursiers, les salariés de la multinationale fabriquant des engins de chantier ou pour le génie civil ont délivré un message. Et lundi matin, à la maison du comité d’entreprise (CE), en face de l’autre usine Caterpillar, celle de Grenoble, quand il s’agit, pour la CGT, de présenter les résultats à la presse, les chiffres valsent dans tous les sens. Participation (80 %), suffrages exprimés (75 %), premier collège, deuxième collège, délégués du personnel, sur Échirolles ou sur Grenoble, etc. Au CE, la CGT recueille 38,3 % (quatre élus, contre 43,7 % en 2006), FO fait 32,2 (trois élus, contre 37,3 %), la CFDT, 14,5 % (pas d’élu, contre 19 %) et, nouvelle venue chez Caterpillar, la CFTC, créée il y a deux ans par des dissidents de la CGT, obtient, elle, 14,1 % (pas d’élu). « Pour bien comprendre le score, il faut se souvenir qu’au bout du compte, plus de 600 salariés ont été virés de Caterpillar et qu’ensuite, près de cinquante autres ont été licenciés pour des motifs disciplinaires, incite Alexis Mazza, délégué syndical central. Beaucoup d’entre eux étaient des ouvriers plutôt portés sur la CGT. Nous sommes confortés dans notre place d’organisation majoritaire chez Cater ! »

À la veille des élections internes, le 16 novembre, la nouvelle DRH de Caterpillar, dépêchée sur place il y a quelques mois, a adressé un e-mail à tous les salariés des deux usines iséroises. « C’était la première fois qu’elle s’adressait à nous tous, et c’était pour attaquer un syndicat en particulier juste avant le scrutin ! » s’indigne Pierre Piccarreta qui a, l’année dernière, été le visage des « Cater en lutte ». Dans ce document que l’Humanité s’est procuré, la direction présente ses tentatives d’« instaurer un dialogue social constructif au sein de l’entreprise dans l’intérêt de tous ». « Un consensus est apparu en convenant qu’il fallait éviter de régler les différends devant les tribunaux, avance-t-elle. Alors que nous reprenons le dialogue de bonne foi, il est porté à notre connaissance une assignation en justice par l’organisation syndicale CGT, concernant l’intéressement 2009 et 2010. Cette assignation suscite une grande déception et de l’incompréhension, car elle arrive moins de deux semaines après avoir convenu avec les partenaires sociaux de se faire confiance. Dans ces conditions, je ne comprends pas comment réinstaurer un dialogue social constructif dans notre entreprise. »

« Cette attaque à peine masquée d’une direction contre la CGT est parfaitement illégale car elle est faite pour influer sur les résultats d’une élection interne, rappelle Patrick Bernard, responsable de la CGT métallurgie dans l’Isère. On pourrait l’attaquer devant les tribunaux, mais là, on a décidé de respecter le courage des salariés qui, malgré ces intimidations, ont choisi de mettre notre syndicat en tête… C’est aussi un indice d’une résistance qui reste très forte ! » Secrétaire de l’union départementale CGT, Lynda Bensella dénonce, elle aussi, des « pratiques d’inspiration mafieuse qui consistent à isoler le syndicat » : « La direction de Caterpillar est quand même sacrément décomplexée, c’est un scandale ! » À présent, les élus CGT qui, même en cas d’alliance entre FO et le représentant non syndiqué des cadres au CE, ne pourraient être empêchés de prendre la tête du CE qu’en cas d’intervention directe de la direction, réclament que Caterpillar s’engage à respecter l’expression majoritaire des salariés.

Au-delà des manœuvres en coulisses, le long conflit sur les retraites a, pour les « Cater », pu jouer aussi dans le résultat des élections professionnelles. « Un sondage a révélé que, dans le cadre du mouvement social, 77 % des salariés considèrent que la CGT a été le syndicat le plus combatif, analyse encore la responsable départementale du syndicat. Il y a un écart phénoménal par rapport à la CFDT, qui arrive en seconde position. Aucune entreprise n’est imperméable, je pense, à ce qui vient de se passer. Mais, évidemment, c’est d’abord le travail de terrain, d’échange et de proximité des militants à l’intérieur de Caterpillar qui a payé… » Délégué syndical sur le site d’Échirolles, Patrick Cohen est encore plus catégorique : « Cela fait 25 ans que je suis chez Cater et jamais je n’avais vu autant de salariés se mettre en grève et sortir pour manifester… Alors oui, c’est sûr que le débat et le mouvement sur les retraites ont pesé dans les têtes, au moment de se prononcer à l’intérieur de l’entreprise. La CGT a été la seule organisation à porter le combat à l’intérieur de l’entreprise et, manifestement, les salariés l’ont remarqué aussi… »

La vie continue. À l’Assemblée nationale, mercredi, le premier ministre fait son discours de rigueur générale. Le Medef est aux abonnés absents dans l’Isère : « Ils viennent de déménager et on ne sait même pas où ils sont désormais, glisse incidemment Lynda Bensella. On est obligés de défiler devant le patronat de la métallurgie, celui du BTP ou la chambre de commerce et d’industrie… » Et pendant ce temps, la colère sociale rentre dans les boîtes. Les syndicalistes CGT se dispersent après la photo, et retournent à l’intérieur. Tout à leur tournée des ateliers pour « remercier » les salariés qui leur font confiance. « On montre qu’on est là et qu’on va le rester , lance Alexis Mazza. Tu as besoin de nous, tu viens nous voir ! Et même quand tu n’as pas besoin, il n’y a pas de souci, on est là quand même ! Les patrons font la gueule, on sait que même les Américains ont les boules, ils ont compris que, dorénavant, s’ils veulent délocaliser une ligne de production, on sera là, on peut bloquer ces processus, si on n’a pas assez d’informations… » Tout commence quand tout finit. Pour les « Cater » aussi.

Thomas Lemahieu

26 novembre, 2010

Suppression de postes chez Thalès, la CGT organise la riposte

Classé dans : Actualité — cgtcaterpillar @ 16:13

Suppression de postes chez Thalès, la CGT organise la riposte dans Actualité arton1400-749a5

Publié le vendredi 26 novembre 2010 dans Secteur aéronautique

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La direction de Thales vient de confirmer la suppression de 1500 postes en France soit 4% de l’effectif total du groupe en France. Les postes visés sont pour partie situés dans les services fonctionnels, mais aussi dans la production.

Sur le fond, la direction s’appuie pour cela sur une présentation des perspectives économiques du groupe pour le moins non étayées par des démonstrations indiscutables :

- Perspectives d’évolution du portefeuille d’activité non finalisée
- Ratios aux termes imprécis,
- Perspectives d’évolutions stratégiques non envisagées à court terme, en apparence.

La seule certitude qui peut être retenue sans besoin d’autre démonstration, c’est la volonté de la direction du groupe, dans une démarche accélérée, d’augmenter à tout prix la profitabilité à court terme.

Dans ce registre, les mesures envisagées à Thales sont à rapprocher des 3000 suppressions d’emplois annoncées à Renault ce même jour, de même qu’elles s’accordent avec la contre reformes des retraites : dans tous les cas il s’agit de plaire et de complaire aux marchés financiers.

Mais dans les faits et pour la CGT, ces suppressions d’emplois se traduiraient par :
- Un affaiblissement du groupe en effectifs, en compétences et en capacité à mener correctement les affaires.
- Une détérioration des conditions de travail par une intensification du travail ; nous savons que ce, toujours plus, avec moins de salariés a des conséquences graves sur la santé des salariés et on dénombre à Thales des suicides, tentatives de suicides, crise cardiaques et dépressions en grand nombre.
- Une multiplication des pressions pour obtenir un « volontariat forcé » en terme de départ ou de mobilité, voire d’employabilité.

Sur la forme, Un tournant a été pris par notre direction qui a choisi d’annoncer ces suppressions d’emploi dans le Comité de Groupe France et le CCE de Thales SA plutôt que de faire vivre l’accord d’anticipation sur les emplois, outil prévu pour prévenir une telle situation.

Si les CCE/CE des filiales concernées seront convoquées en décembre (obligation légale), le Comité d’Entreprise Européen ne semble pas saisi de cette question alors que l’on sait que des mesures de même nature sont en cours ou prévues dans d’autres pays ( Espagne notamment). La presse semblait par ailleurs assez bien informée de ce qui se préparait.

La direction annonce qu’elle ouvrira des discussions au niveau du groupe sur les « modalités d’application » avec les organisations syndicales. Partant du fait que des négociations en passe d’aboutir ( sur la convention sociale), ont été ajournées par la DRH du groupe, que la réunion de négociation sur l’accord anticipation prévue le 30 novembre a été annulée, il est permis de présumer que « la culture » de dialogue social dans Thales est sur le point d’accomplir une évolution majeure.

Ces suppressions d’emploi pourraient toucher notamment les seniors de notre entreprise, prouvant, si cela était encore nécessaire, que l’allongement de l’âge de la retraite entre en contradiction avec la réalité et les stratégies dans les grandes entreprises.

Avant ces annonces, la CGT a contacté, à plusieurs reprises, les autres organisations syndicales pour répondre aux attaques que nous pressentions et elle a proposé notamment une action à Neuilly entre autre, sur les salaires, emplois, retraites, conditions de travail. Bien entendu, nous allons réitérer la démarche, des contacts sont prévus dans les jours à venir, pour envisager les ripostes appropriées.

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