Réponses aux questions formulees par les delegues du personnel

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Ducros Express (Transports) La CGT mobilise pour sauver 700 emplois

mardi 4 janvier 2011, par Frédéric Dayan

L’entreprise de messagerie routière Ducros Express (ex-DHL) devrait présenter demain jeudi 5 janvier en comité central d’entreprise un plan de « réorganisation » qui va toucher plus de 700 salariés, dont 500 devraient faire l’objet de licenciements secs.

« Plus de 700 salariés au tapis », titre la CGT dans un communiqué, en rappelant que l’entreprise est née le 1 juillet 2010 de la cession de DHL Express par la Deutsche Post au groupe Caravelle. Six mois plus tard, « ce sont plus de 700 salariés qui seront impactés par ce projet dont la très grande majorité des mesures consistera en des licenciements secs, les autres mesures étant des modifications de contrat de travail dont des passages à temps partiels et des transferts géographiques. Plusieurs sites seront également fermés. Pour la CGT ce projet établi clairement que les seuls axes d’économies identifiés par les spécialistes du retournement de société du Groupe Caravelle résident dans la réduction drastique de la masse salariale. A l’occasion de cette présentation la CGT appellera les salariés à observer des arrêts de travail sur tous les sites de l’entreprise afin de protester contre cette casse sociale sans précédant. Elle souhaite que cette mobilisation puisse conduire les dirigeants de Ducros Express à revoir leur copie en privilégiant la pérennisation des emplois. « 
Pour la CGT « d’autres solutions doivent être recherchées, à commencer par la reconquête commerciale du marché, par l’adaptation et la modernisation de l’outil de travail, par l’investissement, par une phase de remotivation des salariés. »

Fralib (Gemenos) Les salariés veulent reprendre l’usine et appellent au soutien des pouvoirs publics

mardi 4 janvier 2011, par Frédéric Dayan

Les salariés de l’usine Fralib en lutte depuis 9 mois contre la fermeture de leur site de production, ont proposé lundi de reprendre l’activité de production d’infusions Eléphant sur le site de Gémenos (Bouches-du-Rhône), promis à la fermeture, et appelé au soutien financier des pouvoirs publics. Une fois encore, la direction d’Unilever rejette cette proposition. Elle persiste dans une une stratégie d’investissements au profit des seuls sites polonais et belges, destinée à condamner celui de Gémenos.

Au cours d’un comité d’entreprise extraordinaire, les représentants de la CGT et de la CFE-CGC ont présenté un projet par lequel ils affirment que « les salariés du site sont disponibles pour s’approprier sous une forme à définir collectivement et en concertation leur outil de travail qu’ils connaissent parfaitement ». [...] « Installée depuis 118 ans en Provence (…) la marque Eléphant doit continuer à vivre avec le maintien de l’outil industriel » estiment les salariés, qui appellent les pouvoirs publics « à s’engager concrètement et financièrement dans la relance de l’activité de thé et d’infusion à Gémenos », selon le même document.