Offensive du Front national contre le syndicalisme

Publié le mercredi 9 mars 2011 

Bernard Thibault s’adresse aux secrétaires généraux des organisations de la CGT

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Suite à l’annonce par le Front national, de son intention de porter plainte à l’encontre de la CGT au motif qu’un de ses candidats aux élections cantonales est suspendu dans l’attente d’autres décisions, Bernard Thibault s’est adressé par un courrier à tous les secrétaires généraux des organisations de la CGT.

Thales Communications (Colombes) Salaires : 1100 salariés votent la grève

mercredi 9 mars 2011, par Frédéric Dayan

Le ton monte au sein du groupe Thales secoué depuis plusieurs semaines par des mouvements sur les salaires. Ce matin du 9 mars, à l’appel d’une intersyndicale CFDT-FO-CGT-CFE-CGC-CFTC, une assemblée générale s’est tenue sur la bretelle de l’autoroute A86 qui dessert l’un des sites. 1100 salariés ont alors voté la grève pour 24 heures, reconductible afin d’obtenir la réouverture des négociations salariales annuelles.

Sur ce site, le principal dans l’Hexagone avec plus de 3.000 personnes, les manifestants ont bloqué dès 5H30 l’accès aux six établissements de Thales Communications, tandis que des actions sont également menées sur les sites de Laval (Mayenne), Brive-la-Gaillarde (Corrèze) et Lambersart (Nord).

Valéo Issoire Salaires : les salariés passent du débrayage à la grève

mercredi 9 mars 2011, par Frédéric Dayan

Les syndicat CGT, FO et CFDT de l’équipementier automobile ont appellé les salariés du site d’Issoire à un débrayage le 8 mars pour peser sur le cours des négociations annuelles obligatoires. Avec la forte participation des salariés, cette action s’est transformée en arrêt de travail de 24 heures avec un piquet de grève à l’entrée de l’usine.

Dans un tract commun, les syndicats expriment « le souhait de faire des NAO un grand moment de revendications pour que les aspirations légitimes des salariés de VALEO, à avoir de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail, aboutissent. »
A l’appui de cette volonté, ils évoquent l’explosion des résultats de l’usine d’Issoire et les résultats du groupe qui ont atteint 365 millions d’euros en 2010. « Les salariés devraient se serrer la ceinture et se contenter de miettes alors que devrait être reversé 1,20 € par action aux actionnaires tout en sachant que le capital de la société est composé d’un peu plus de 78 millions d’actions », protestent les syndicats.