La pérennité des IUT doit être garantie
Mercredi, 09 Novembre 2011 18:18
Depuis leur création, la CGT porte un grand intérêt aux Instituts Universitaires de Technologie (IUT). Leur réseau est un dispositif de formation largement reconnu et apprécié. Aujourd’hui leurs formations et leur avenir sont menacés.
Depuis l’application de la loi « LRU », les universités sont contraintes de répartir des moyens insuffisants à leurs composantes. L’affectation des moyens qui leur sont nécessaires n’est plus assurée.
Alors que la valeur du travail pédagogique des IUT, confortée par un taux de réussite élevé aux diplômes DUT et Licence Pro démontre, si besoin est, la pertinence du « système formation » des IUT. Il repose notamment sur un encadrement et un suivi des étudiants permettant une adaptation des études en fonction de la réalité et des besoins de notre économie et de chacun. Ainsi, au regard de ces éléments de réussite, concrétisés par un taux d’insertion élevé, les pouvoirs publics devraient conforter les moyens à allouer aux IUT au sein de l’université.
La tergiversation du Ministère pour aller au-delà de simples circulaires d’application de textes négociés est intolérable. Les IUT sont aujourd’hui confrontés à être des variables d’ajustement dans les budgets contraints et réduits des universités. La valeur nationale du DUT risque de se perdre en fonction des « négociations » dans chaque université.
À l’heure où le développement de la formation est une condition nécessaire au développement des qualifications, ne pas répondre aux demandes des IUT, c’est créer les conditions de conflits entre les différentes composantes de l’université et c’est mettre ainsi les étudiants en situation difficile, voire d’échec.
L’Ugict-CGT exige donc du gouvernement des garanties sur les moyens alloués aux IUT par leurs tutelles.
L’Ugict-CGT exige que le gouvernement prenne ses responsabilités en faisant évoluer les circulaires en décrets applicables par tous, permettant aux IUT de se voir appliquer les textes sur leur autonomie de gestion.