Notre Président a dit : « NON ! »
Dans son courrier du 07 avril 10, en réponse à notre demande du 02 avril 10, notre Président Nicolas POLUTNIK a expliqué ne pas souhaiter participer à la création de ce fonds de solidarité, et, par cette décision, priver celles et ceux qui sont en grandes difficultés financières, sont constamment à découvert depuis le démarrage du chômage partiel (en décembre 2008 financé à 60%, puis à 80% à partir de juin 2009) ont perdu leur prime d’équipe (soit une perte de 30% sur leur salaire) de bénéficier d’un secours précieux de l’entreprise !
Pourtant on ne demandait pas la lune ! On souhaitait que l’entreprise par le biais du budget consacré aux véhicules de fonctions (environ 40 voitures pour un budget de 350.000 € ; soit 8.750€/voiture pour chaque bénéficiaire) diminue sa flotte ou face le choix de véhicules moins coûteux au lieu des Mercedes, Audi, Renault Espace IV, … au profit de véhicules plus appropriés aux circonstances économiques afin qu’une partie de l’enveloppe consacrée aux véhicules de fonctions aident les salariés en grande difficulté.
Dommage ! Nous avions pensé sans doute « naïvement » que l’esprit d’équipe, les valeurs communes, la solidarité avaient du sens à Caterpillar France ! En tout cas, Nicolas POLUTNIK Président de Caterpillar France SAS a dit : « NON ! » provoquant le soulagement des bénéficiaires des véhicules de fonctions qui se sont bien gardé de manifester toute solidarité envers leurs collègues de travail.
Malgré cette nouvelle déconvenue, compte tenu des difficultés financières quotidiennes de nos collègues de travail, nous ne pouvons pas baisser les bras ! Il faut que cette idée de création d’un fonds de solidarité puisse voir le jour à Caterpillar. Pour se faire, puisqu’il faut bien commencer un jour, nous sommes disposés en fonction des règles légales à reverser une partie des 31801,92€(1) (chèque affiché dans nos panneaux syndicaux) que notre syndicat a perçu suite à la liquidation de l’astreinte sur l’intéressement. Puisque les autres organisations syndicales sont également soucieuses (nous semble-t-il ?) de la situation financière des salariés en grandes difficultés nous leur demanderons prochainement, si, elles sont prêtes à participer financièrement à la création de ce fonds de solidarité soit par :
- le versement d’une contribution solidaire par chaque organisation syndicale de salarié,
et/ou :
- un don des élus qui bénéficient d’une rémunération complète sans aucune perte de salaire depuis le début du chômage partiel en décembre 2008. (traitement de faveur de la part de la direction qui n’a pas souhaité appliquer une jurisprudence issue de la Cour de Cassation du 18 juin 1996, réservé aux salariés protégés)
Ainsi, en mutualisant nos efforts financiers nous pourrions voir se créer ce fonds solidaire qui serait le bienvenu dans de telles circonstances !
Dossier à suivre ……. !
(1) : (et non 104.000€ comme certains élus peu scrupuleux essayent de faire croire aux salariés, voir jugement du 05 janvier 2010, disponible dans son intégralité sur notre blog CGT, rubrique Justice, Tribunal de Grande Instance)